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L’animation en volume est une discipline artistique qui consiste à créer un film à partir de séquences comprenant de nombreuses images statiques. Les animateurs capturent une scène à l’aide de marionnettes, de figurines ou de papiers découpés. Ils manipulent légèrement les objets entre chaque image statique, puis organisent les images en séquences pour créer un film.
Le film The Humpty Dumpty Circus (1898) est considéré comme étant la première animation en volume. Depuis, cette technique a proliféré. Elle a été mise en œuvre dans de nombreuses productions, notamment King Kong (1933), Gumby (1955), la trilogie originale de Star Wars (années 70 et 80) et L’étrange Noël de Monsieur Jack (1993). Aujourd’hui, les animateurs utilisent des outils avancés d’animation en volume pour faciliter et rationaliser les processus traditionnels de ce genre cinématographique.
Les animateurs modifient la forme de leurs sculptures en pâte à modeler, image par image, pour créer un film.
Les artistes créent chaque scène de l’animation à l’aide de matériaux découpés (papier ou tissu, par exemple).
Les animateurs utilisent des objets du quotidien, comme des jouets ou des poupées. Les Lego sont particulièrement populaires.
Les artistes appliquent des techniques d’animation en volume à des acteurs humains qui posent pendant de longues séances photo.
Les artistes manipulent lentement des marionnettes sophistiquées sur chaque photo pour créer l’illusion du mouvement.
Les animateurs rétroéclairent des objets pour créer des ombres qui sont ensuite capturées en tant qu’images statiques.
L’animation en volume est une discipline gratifiante, mais laborieuse : pour un long-métrage, des séquences de plus de 100 000 images statiques sont nécessaires.
En créant des modèles numériques des personnages, des décors et des expressions des visages avant d’élaborer les éléments physiques ou de les imprimer en 3D, les animateurs gagnent du temps et économisent des ressources.
Un puissant logiciel d’animation en volume basé sur le cloud centralise des quantités énormes de données, ce qui les rend accessibles de partout et permet de coordonner des workflows fluides entre les artistes, les réalisateurs, les producteurs et les responsables de production.
La planification générative basée sur l’apprentissage automatique permet d’organiser en quelques minutes des milliers de tâches et de les assigner à une équipe étendue, puis de les ajuster à la volée, en fonction de l’évolution des variables.
Jeu d’outils pour le suivi de la production et de la révision destiné aux équipes de création d’effets visuels, d’animation et de jeux vidéo
Logiciel d’animation, de modélisation, de simulation et de rendu 3D pour les films, les jeux et la télévision
Adaptez les capacités de rendu et de simulation de votre studio en fonction de vos besoins et fournissez à vos artistes de puissants outils de modélisation et d'animation
LAIKA
Le studio d’animation en volume primé LAIKA exploite la planification générative dans Flow Production Tracking (anciennement ShotGrid), conjointement avec Maya et Inventor, pour concevoir des modèles numériques et des expressions de visages avant de passer à la production physique.
Image publiée avec l’aimable autorisation de LAIKA
PASSION PICTURES
La société de production Passion Pictures a combiné l’infographie et l’animation en volume, avec notamment des têtes de modèles imprimées en 3D, pour produire une publicité d’animation hybride.
Image publiée avec l’aimable autorisation de Passion Pictures
SHADOWMACHINE
Alors que SHADOWMACHINE participait au projet d’animation en volume Pinocchio de Guillermo del Toro, ses équipes ont été contraintes de passer en mode télétravail. Pour cela, le studio d’animation basé à Portland avait donc besoin d’une source d’informations de planification centralisée et fiable, et il s’est tourné vers Autodesk Flow Production Tracking.
Image publiée avec l’aimable autorisation de Netflix
Chris Ohlgren de HouseSpecial partage son expérience et nous explique les différences entre le travail sur une animation numérique hautement collaborative et le travail sur une animation en volume simple, mais laborieuse.
Des animateurs de longs-métrages primés associent des techniques d’animation en volume classiques avec des processus d’infographie dans Autodesk Maya et des milliers de marionnettes conçues numériquement et imprimées en 3D pour réaliser Monsieur Link.
Deux animateurs expérimentés choisissent Autodesk Fusion pour créer une marionnette d’animation en volume très polyvalente et gagner du temps.
Pour réaliser une animation en volume, les artistes disposent des marionnettes, des figurines en pâte à modeler, des papiers découpés ou d’autres objets dans une scène et prennent une photo. Ensuite, ils manipulent légèrement les objets et prennent une autre photo, puis ils répètent ce processus plusieurs fois. Il leur faut souvent 30 photos par seconde de temps de film.
Les nombreuses images statiques sont généralement traitées dans un logiciel spécialisé d’animation en volume afin de créer les séquences d’un film. L’animation obtenue est ensuite éditée comme n’importe quelle autre vidéo : ajout de musique, de voix off, d’effets visuels et sonores, etc.
Il existe six principaux types d’animation en volume. L’animation de pâte à modeler consiste à créer des sculptures en pâte à modeler, puis à modifier leur forme, image par image. Dans l’animation de papiers découpés, des matériaux plats découpés, comme du papier ou du tissu, sont utilisés pour créer chaque scène. Dans l’animation d’objets, en revanche, les artistes utilisent des objets du quotidien, tels que des jouets ou des poupées.
Pour l’animation par pixilation, les animateurs appliquent les techniques d’animation en volume à des acteurs humains qui posent au cours de longues séances photo. L’animation de marionnettes consiste à manipuler lentement des marionnettes sophistiquées avant de les prendre en photo. Enfin, l’animation de silhouette consiste à rétroéclairer des objets pour créer des ombres et à capturer ces dernières en tant qu’images statiques.
La principale différence entre l’animation 3D et l’animation en volume est le support des éléments animés.
Pour l’animation 3D, les artistes créent des modèles et des environnements 3D dans un logiciel et peuvent les manipuler de multiples façons, ce qui leur permet de générer des images photoréalistes. Pour l’animation en volume, les artistes manipulent des objets physiques et les photographient image par image pour créer un film avec des séquences d’images statiques.
Même si le coût de l’animation 3D diminue, l’animation en volume est généralement plus économique. Ces deux styles d’animation peuvent prendre beaucoup de temps.
Ce qui distingue l’animation 2D et l’animation en volume, c’est que la première repose sur des dessins et la deuxième sur des objets physiques. Les deux styles consistent à créer une animation image par image en alignant des séquences d’images qui transmettent une illusion de mouvement.
Toutefois, dans le cas des animations 2D, les artistes dessinent les images à la main ou dans un logiciel ; dans le cas des animations en volume, ils photographient des scènes d’objets physiques manipulés.
La méthode d’animation de papiers découpés, qui consiste à disposer des matériaux (papier, tissu, etc.) pour créer des scènes et à les capturer image par image, brouille la frontière entre l’animation de dessin 2D et l’animation en volume 2D.