L’équipe est déjà en train de développer de nouvelles méthodes visant à autoformer de plus grands éléments de construction, comme les panneaux de toitures, directement sur site. Ils ont même récemment dévoilé un concept de meuble en kit, qui à former chez soi, sans assemblage, outil, ou instruction.
« La beauté de ce type de processus, c’est que les outils numériques nous permettent d’inscrire une forme précise directement dans le matériau d’un composant lors de sa fabrication, » continue Dylan Wood. « Cela pourrait réduire radicalement le recours aux machines sur chantier, ainsi que l’impact de la construction sur l’environnement. En somme, c’est une méthode de construction plus propre et moins bruyante, indiquée pour les projets dont le coût en équipements et en main d’œuvre est prohibitif. Au lieu de cela, on dirige les matériaux pour qu’ils réalisent les gros travaux complexes.
La cerise sur le gâteau, c’est qu’il suffit de comprendre le fonctionnement d’un matériau naturel et de savoir comment le manipuler. Pour les chercheurs, c’est l’exemple parfait de l’essence de l’industrie 4.0 : un processus de fabrication flexible et adaptable basé sur la numérisation, la catégorisation et l’organisation de matériaux naturels afin de former différents produits et configurations géométriques. »